TRENTE-CINQUIEME APPARITION

"... En cette vie, Satan n'aura plus de pouvoir sur eux."

Vendredi 5 décembre 1975 à 18h 45, à la chapelle.
Il était presque l'heure du Salut. La petite chapelle était pleine de monde. Malgré l'assistance nombreuse, ma joie est si grande quand j'aperçois la Lumière que je ne peux m'empêcher de crier :
"Voilà la Lumière."
Je me suis levée et rendue devant le Saint-Sacrement exposé.
Aussitôt, Jésus m'apparaît, souriant, les mains tendues vers moi comme pour m'accueillir.
C'est si beau, quelle douceur inexprimable. Je ne vois plus rien que Jésus d'Amour, je ne suis plus dans la chapelle. Plus rien n'existe, je ne pense plus à rien, je ne sens plus mon corps ; je crois qu'il est mort, qu'il n'y a plus que mon esprit uni à celui de Jésus. Quand on est mort, je crois que c'est cela que l'on ressent.
Jésus me dit :
"Dites à haute voix ce que vous allez voir":
A ce moment-là, Jésus porte Sa Main sur Sa poitrine.
Je dois expliquer ce que je vais voir car Jésus me le demande.
Je dis donc tout haut :
"De Sa Main gauche, Jésus écarte Sa robe de Sa poitrine... (Jésus me sourit et me dit : "de Son Coeur" ; je reprends donc tout haut)... De Son Coeur, sortent des rayons rouges et blancs. Sa main droite est tendue vers nous.
Je répète chaque phrase qu'Il me dicte avec tant de douceur :
"Les flammes de Mon Coeur Me brûlent", dit Jésus.
Plus que jamais, Je veux les verser à chacun d'entre vous.
Voici ce que Je promets
(11) à l'humanité tout entière quand elle connaîtra Mon Message et le mettra en pratique
- J'adoucirai l'amertume où se plonge l'âme des pécheurs.
- Je multiplierai de grâces l'âme des prêtres et des religieuses, car c'est par elle que doit être connu Mon Message.
- Je garderai près de Mon Coeur les âmes pieuses et fidèles, elles M'ont réconforté sur le chemin du Calvaire.
- Je verserai les rayons de Ma Grâce, au moment où ils connaîtront Mon Message, aux païens et à tous ceux qui ne Me connaissent pas encore.
- J'attirerai à l'Unité de l'Eglise l'âme des hérétiques et des apostats.
- Je recevrai dans la demeure de Mon Coeur les enfants et les âmes humbles, afin qu'ils gardent une affection spéciale à notre Père des Cieux.
- J'accorderai des grâces de tout ordre à ceux qui, connaissant Mon Message, persévéreront jusqu'à la Fin.
- Je soulagerai les âmes du Purgatoire, Mon Sang éteindra leurs brûlures.
- Je réchaufferai les coeurs les plus endurcis, les âmes glacées, celles qui blessent le plus profondément Mon Coeur.
- Je promets à tous ceux qui viendront se repentir au pied de la Croix Glorieuse, et qui diront tous les jours la prière que Je leur ai enseignée, qu'en cette vie, Satan n'aura plus de pouvoir sur eux et que, pour tout un temps de souillure, en un instant, ils deviendront purs et seront fils de Dieu pour l'Eternité.
Mon Père, dont la Bonté est infinie, veut sauver l'humanité qui est au bord de l'abîme. Par cet ultime Message, il faut vous préparer. Sachez que c'est au moment où vous n'y croirez plus, que s'accomplira le Message, car vous ne savez ni le jour ni l'heure où Je reviendrai dans la Gloire."

Tout le temps que Jésus dictait Ses promesses, des rayons rouges et blancs sortaient de Son Coeur.
Puis Il reprit Sa position normale et me dit :
"Dans vingt jours, vous commencerez une neuvaine, elle se terminera le premier vendredi du mois. Je vous dirai chaque jour la prière que je viens vous enseigner. Cette neuvaine prolongera l'Année Sainte."
Oui, Jésus m'avait dit "dans vingt jours" ; c'était donc à Noël 1975.
Ces vingt jours, je les ai passés dans l'attente, la prière et le recueillement. Je comptais les jours. Ma joie était grande. J'étais comme une toute jeune fille qui attend son fiancé après un départ, et qui allait revenir vingt jours plus tard.
Oh, Mon Jésus, que cette attente m'était douce ; je soupirais chaque jour et à chaque fois qu'une journée s'écoulait, je me disais : "Il n'y a plus que tant de jours", et je pensais que bientôt, je Le reverrais. Cette attente m'était douce, mais si longue.
Puis arriva la veille de Noël. Pour tout chrétien, Noël, c'est la naissance du Sauveur.
Quel merveilleux jour, que la naissance de ce Sauveur.
Mais que ma joie était grande, en ce jour de Noël. Le Sauveur allait me visiter ; je me sentais tellement unie à Lui, ce Jésus tout Amour ; toute Miséricorde.

La Messe de Minuit, c'était vraiment une Naissance ; je pensais au monde entier, à tous ces malheureux, à tous ces isolés, à tous ces incroyants ; je demandais à Jésus de leur faire partager ma grande joie, que Jésus donne à Ses amis, la joie spirituelle, qui m'aurait soulevée jusqu'au ciel.
Je n'ai pas dû dormir le reste de la nuit, cette douce nuit de Noël.
Près de deux mille ans auparavant, en ce jour de Noël, Dieu avait donné Son Fils Jésus pour nous sauver tous.
Ce même jour de Noël, ce même Jésus venait dans la petite chapelle de Dozulé pour nous donner toute Sa Bonté, toute Sa Miséricorde et Ses promesses.
Oh, qu'il était beau ce jour de Noël 1975.

11 - Cf. les promesses à Soeur Faustine, apôtre de la Miséricorde. En 1934, le Christ disait à Soeur Faustine - béatifiée le 18 avril 1993 : "L'humanité ne trouvera pas la paix tant qu'elle ne se tournera pas avec confiance vers Ma Miséricorde."

                                                                        A la Haute Butte, le 10 janvier 1985

 

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