Raccourci vers les Messages | |||||||||||
Le 30 décembre 1975 à 17h 30 - Sixième jour, à la chapelle.
La Lumière s'est manifestée d'abord.
Le Christ a un peu tardé à venir ; Il m'est apparu seulement quand je me suis mise à
genoux devant la Lumière.
Des rayons rouges et blancs sortent de Son Coeur.
Il tend la main droite vers l'assistance et dit :
"Le sixième jour,
Je recevrai dans la demeure de Mon Coeur les enfants et les âmes humbles, afin qu'elles
gardent une affection spéciale à Notre Père des Cieux."
"Notre Père", que je dis seule ainsi que les trois "Je vous salue
Marie", puis :
"Par Ta douloureuse Passion, Seigneur..." ; "Gloire à Dieu..." ;
"Paix et Joie..." ; "Faites le signe de Croix."
Peut-être que j'oublierais si Jésus ne me le disait pas à chaque fois.
Puis Jésus disparaît.
"Septième jour"
"Allez dire au magistrat de cette ville que Dieu le charge de rendre à l'Eglise
la terre dont elle doit devenir propriétaire."
Le 31 décembre 1975 à 17h 15 - Septième jour, à la chapelle.
Je vois la Lumière. Jésus se présente comme d'habitude, les mains tendues vers moi ;
Il met Sa main gauche sur Son Coeur d'où sortent des rayons rouges et blancs ; Sa main
est tendue vers l'assistance.
Je répète ce qu'Il me dit :
"Le septième jour,
J'accorderai des grâces de tout ordre à ceux qui, connaissant Mon Message,
persévéreront jusqu'à la Fin."
"Notre Père..." ; "Je vous salue Marie..." (trois fois)
"Par Ta douloureuse Passion, Seigneur..."
"Gloire à Dieu..." ; "Paix et Joie sur la terre aux hommes qu'Il
aime."
A ce moment-là, les rayons disparaissent. Sa robe reprend sa place et Ses mains sont
à nouveau tendues vers moi.
Sans me préciser de le répéter, Jésus me dit :
"Dans trois jours, allez dire au magistrat de cette ville que Jésus de Nazareth a
triomphé de la mort, que Son Règne est Eternel, et qu'Il vient vaincre le monde et le
temps.
S'il vous demande qui vous envoie, vous lui direz que c'est Jésus de Nazareth, le Fils de
l'Homme ressuscité.
Portez-lui le Message, qu'il en prenne connaissance."
"Dites-lui que Dieu le charge de rendre à l'Eglise la terre dont elle doit devenir
propriétaire."
J'ai dit à Jésus : "Mais je serai peut-être mal reçue ?"
Jésus m'a souri et m'a dit :
"Son apparence sera rude, mais son coeur sera transformé ; sa dignité ne le
laissera pas apparaître."
J'ai répondu : "Seigneur, je ferai Votre volonté." Jésus disparaît.
Monsieur le Curé était absent lors de cette apparition. A son retour, Soeur Bruno lui a
transmis le Message qu'elle avait écrit en son absence.
J'avais bien l'intention d'aller trouver le Maire, comme Jésus me l'avait demandé, mais
Monsieur le Curé, de nouveau, m'interdisait d'y aller.
Monseigneur était absent, et il ne fallait rien faire sans lui demander son avis.
A qui obéir ? Au Christ ou à l'Eglise ?
C'était la deuxième fois que je désobéissais à Jésus.
Monsieur le Curé m'empêche à chaque fois - mais je sais aussi que l'obéissance a sa
valeur.
Ce jour-là, je ne sais pas pourquoi, je suis allée à la chapelle. J'en suis ressortie
toute calme.
Je venais de trouver la paix, et je pensais ne rien faire sans la permission de Monsieur
le Curé, de l'Eglise. (12)
12 - Madeleine, accompagnée de Suzanne, porta le Message à M. le
Maire, qui fut accueillant, et contacta M. le Curé, lui disant :
"En ces choses là, on en fait trop ou pas assez".
"Huitième jour"
"Je soulagerai les âmes du Purgatoire. Mon Sang éteindra leurs brûlures."
Le 1er janvier 1976, à 17h 40 - Huitième jour, à la chapelle.
La Lumière puis je vois aussitôt Jésus porter Sa main gauche à Son Coeur d'où
sortent des rayons rouges et blancs. Je crois que les rouges sont plus nombreux ; ils sont
comme du sang qui jaillit d'une source, la Source de Vie ; ils sont vivants, montent
légèrement et s'étendent en largeur vers le bas, un peu comme des jets d'eau sur une
pelouse ; ils se renouvellent sans cesse.
Comme les jours précédents, je répète tout haut ce que Jésus me dit :
"Le huitième jour, Je soulagerai les âmes du Purgatoire,
Mon Sang éteindra leurs brûlures."
"Notre Père...", "Je vous salue Marie..." (trois fois)
"Par ta douloureuse Passion, Seigneur..."
"Gloire à Dieu au plus haut des Cieux." (à ce moment-là Jésus
lève Son regard au loin),
"Paix et Joie sur la terre aux hommes qu'Il aime."
Puis Jésus retire la main de Son Coeur et les rayons disparaissent comme les fois
précédentes.
Il dit : "Faites le signe de la Croix.", me sourit et disparaît.
"Neuvième jour"
"Je réchaufferai les coeurs les plus endurcis, les âmes glacées,
celles qui blessent le plus profondément Mon Coeur."
Vendredi 2 janvier 1976, à 17h 53 - Neuvième jour, à la chapelle.
C'est le neuvième et dernier jour de la neuvaine.
La Lumière, puis Jésus apparaît comme d'habitude, les rayons rouges et blancs sortant
de Son Coeur.
Je répète tout haut ce qu'Il me dit :
"Le neuvième jour,
Je réchaufferai les coeurs les plus endurcis, les âmes glacées, celles qui blessent le
plus profondément Mon Coeur."
"Notre Père...","Je vous salue Marie..."(trois fois),
"Par ta douloureuse Passion...","Gloire à Dieu...","Paix et
Joie...".
Puis Jésus me dit :
"Dites ceci à haute voix", et je répète chaque phrase après Lui.
"Je promets aux âmes qui iront se repentir au pied de la Croix Glorieuse et qui
diront tous les jours la prière que Je leur ai enseignée, qu'en cette vie, Satan n'aura
plus de pouvoir sur eux, et que pour tout un temps de souillure, en un instant, ils
deviendront purs et seront fils de Dieu pour l'Eternité.
Mon Père, dont la Bonté est infinie, veut sauver l'Humanité qui est au bord de
l'abîme.
Par cet ultime Message, il faut vous préparer.
Faites le signe de la Croix" (ce que je fais).
Puis Jésus baisse les mains et me dit (sans préciser de le répéter tout haut) :
"Sans dire un mot, méditez dans votre coeur les paroles que vous avez entendues.
Malgré le temps qui s'écoulera, votre foi doit rester inébranlable."
Jésus me sourit longuement et disparaît.
Voilà ces merveilleux neuf jours terminés.
Les dernières Paroles que Jésus venait de me dire m'ont laissé croire que je ne Le
reverrais pas de si tôt. Les jours, les semaines et les mois s'écoulent. Jésus ne
paraît plus. Son Message est sans doute terminé.
Mais malgré le Message que Jésus demande d'annoncer au monde et que l'Eglise est
chargée de reconnaître, je reste dans la grande Paix que Jésus m'a laissée avant de me
quitter.
Mais je prie pour ceux qui ont la charge d'annoncer au monde le Message si grave de
Jésus.
Je prie pour ceux qui doutent. Que Jésus les éclaire afin que les Paroles prophétiques
de Jésus qui sont sorties par ma bouche, soient entendues et que ce qu'Il demande se
réalise.
... O Mon Dieu, Que Votre Règne arrive.
Mais faites qu'avant, Votre Message se répande au monde entier, pour que dans chaque
foyer de notre petite Terre, la prière que Vous m'avez enseignée soit dite avec une
grande foi et une grande confiance.
Seigneur, répands sur le monde entier les trésors de Ton infinie Miséricorde. Amen.
Jésus est toujours présent dans mon coeur, surtout après chaque communion. Depuis le 12
avril 1970, Jésus se manifeste toujours pour moi dans l'Hostie consacrée.
Quand Il m'a dit un jour : "Je vous visiterai jusqu'à l'élévation de la Croix
Glorieuse", peut-être aussi est-ce ainsi qu'Il continuera à me visiter, car après
chaque communion, je sens Sa Présence et cette Joie merveilleuse qu'Il me donne.
Après chaque communion, je demande à Jésus, dans une prière que j'ai composée avec
l'aide de l'Esprit Saint :
Mon Seigneur et Mon Dieu,
Faites connaître à tous ceux qui Vous reçoivent, dans la Sainte Communion, la Joie
spirituelle que Vous m'avez donnée,
Qu'ils puisent comme moi, dans chaque communion, les joies réelles de Votre Présence,
Donnez à tous ceux qui vous reçoivent, cet Amour merveilleux, cette Joie inexplicable
que je possède depuis des mois,
Faites que tous ceux qui communient avec moi éprouvent autant d'amour et d'enthousiasme
pour mon Seigneur Jésus. Amen.
MESSAGE QUARANTE-QUATRIEME BIS - à la chapelle, à Gérard :
Le vendredi 10 décembre 1976, j'ai invité Gérard à venir à la chapelle. Après vingt minutes de recueillement, j'ai vu "l'Archange Michel" sortir du mur à gauche du Tabernacle.. Il m'a dit : "Je vous salue, dites à Gérard que c'est à lui que je m'adresse : Gérard, vous qui avez accueilli le Message avec tant d'amour, faites ce que votre conscience vous dictera après chaque recueillement. Vous vous laisserez guider par Dieu. Ne seront pas appelés fils de Dieu ceux qui ne voudront pas écouter le Message." - (NDLR : Cf. Mt 5, 9.) J'étais bien dans la chapelle, je ne me suis pas sentie transportée au ciel, comme quand Jésus m'apparaît. - NDLR : Cf. 17ème apparition du 31 Mai 1974 |
|
MESSAGE QUARANTE-QUATRIEME TER
En la 1ère édition, Gérard écrit (cf. note 4) : "A la suite de la venue de
St Michel le 10.12.76 (§51), Mad. eut la
vision des 3 Croix (21, 42 et 60 m de diamètre) et de l'élimination des 2
extrêmes". (Ap. 44 ter)
"On voit donc la possibilité, avec un léger rattrapage dans l'assemblage, de
constituer la Croix de 7 cadres carrés de 41 mètres pour sa traverse + ... 18 carrés de
hauteur totale."
MESSAGE QUARANTE-QUATRIEME QUARTO
- 7 mars 1977 à 9h20 - 10 allée Auguste Daudet - Dozulé Madeleine, alors que Gérard Cordonnier était là, reçoit chez elle ce message : "Manus Domini confortavit te" "Madeleine, c'est la main du Seigneur qui t'a fortifiée" Suzanne venait de partir : "C'est la seule fois où j'ai fait les courses pour elle". |
|
MESSAGE QUARANTE-QUATRIEME QUINTO
- 19 mars 1977 à 18h. - 4 allée Auguste Daudet - Dozulé
"Gerard apostolos hic emulans
(Gérard, des
apôtres ici est l'émule !
Sancto ducta flamine
Conduite par le Saint Esprit
Pellis indulgens et iniqua linguae
Tu secoues indulgente et tu résous
Vincla resolvis"
les liens iniques de la langue)
"Gérard, rival des Apôtres, docile au souffle de l'Esprit vous brisez les
liens de la langue captive"
"Chez Suzanne Avoyne, Mad a vu le latin en lettres de lumière, et non le
français, qu'elle a écrit sans s'en rendre compte. Elle ne regardait pas le papier,
sentait que quelqu'un lui tenait la main. Les 4 lignes en latin sont apparues ensemble.
Mad les a copiées une par une en sentant sa main guidée. Puis son attention s'est
reportée à nouveau sur les lignes successives, sans savoir qu'elle les écrivait à
nouveau... mais traduites en français, avec des mots manquants. "Pellis
indulgens" a été omis, "iniqua" a été atténué." Gérard
Cordonnier
Suzanne Avoyne, seul témoin ce jour-là, précise :
"Gérard n'était pas là. On était toutes les deux. Il venait de repartir. Et
Madeleine regardait par la fenêtre dans le ciel, et non au plafond.
Après cela elle s'exclame : il m'arrive la même chose qu'à Ste
Thérèse."
"Enfin, il est certain que le message est sorti du tiroir grâce à lui (Gérard),
sans quoi personne ne saurait... C'est lui qui avait écrit. Et il en avait donné environ
mille (copies des messages) avant de nous quitter."
"Il avait dit le lieu (de Dozulé) à un ami du Canada. Cet ami se présenta à la
chapelle St Joseph avec le mot de passe "Mad et
Suz"", Madeleine et Suzanne.
QUARANTE-CINQUIEME APPARITION
"Il donne Sa Grâce à tous ceux qui L'écoutentVendredi 1er juillet 1977, à la chapelle.
Monsieur le Curé était parti pour Caen (ou Bayeux) voir l'évêque. Soeur Bruno
était absente aussi. J'étais seulement avec Madame T. à ce moment dans la chapelle. 1° des apôtres,
Un bruit de craquement et l'Archange Michel se présente, à gauche du Saint-Sacrement ;
je m'agenouille devant lui, mais Il me fait signe de sa main gauche, qui est libre, de
m'avancer vers le Saint-Sacrement.
Donc, je me retire, et au moment où je me mets à genoux devant Celui-ci, Il projette des
rayons rouges et blancs sans que je Le voie.
Jésus est bien là, car je me sens imprégnée de Ses rayons.
L'Archange me dit : "Je vous salue." Il me salue de la tête et me dit :
"Pieuse fille brûlante de charité, Dieu a établi dans Son Eglise :
2° des prophètes,
3° des docteurs,
et tout autre qu'Il choisit.
Mais vous, en ce monde aujourd'hui, apôtre et prophète, agissez avec chacun selon
votre coeur ; le Consolateur vous guide.
Dieu a fait connaître ce qui doit arriver demain à l'aurore, en rendant témoignage de
tout ce que vous avez vu, entendu et touché de Jésus-Christ.
Mais malheur au monde à cause des prêtres intrépides qui luttent et refusent.
Dieu est colère contre ce refus d'obéissance et Sa colère est cruelle.
Mais Jésus, le Doux, le Sage, Son Amour est si grand pour les hommes qu'Il veut les
sauver en dépit de tout, car cette génération est la plus hypocrite et la plus mauvaise
mais, à cause des prêtres inactifs et parce qu'est arrivé le jour où Dieu doit juger
le monde, Il donne Sa Grâce à tous ceux qui L'écoutent, et proclame bienheureux ceux
qui font connaître Son Message et le mettent en pratique.(14)
Mais vous, Madeleine, qui avez eu la charge de le transmettre au prêtre,
écoutez-le et correspondez avec lui. (15)
Demeurez dans la Paix que Jésus vous a donnée, méditez dans votre coeur et
priez, priez, car Jésus pleure sur la dégradation de Son Eglise."
L'Archange disparaît, et ensuite les rayons qui entourent le Saint-Sacrement.
13 - Cf. 1ère lettre aux Corinthiens, chap.12, v.28.
14 - Cf. décret sur l'Apostolat des laïcs, chapitre 1 paragraphe 3.
15 - L'Abbé L'Horset, nommé à Pont Farcy par son évêque, quitte la paroisse de
Dozulé. Et Madeleine correspondra avec lui comme Jésus le demandait
Roland et Madeleine Aumont, Louis et Suzanne Avoyne
QUARANTE-SIXIEME APPARITION "Voulez-vous avoir la bonté de remettre vos manuscrits
Vendredi 2 décembre 1977, à la chapelle. Après la Lumière,
les rayons sortent de l'Hostie et j'entends une voix qui me dit : |
Manuscrit des messages 44 quarto et quinto |
QUARANTE-SEPTIEME APPARITION
"Satan vous séduit." "Vous, Madeleine,
qui êtes le seul signe visible pour Mon Message,
vous ne tomberez plus dans l'erreur."
Vendredi 3 février 1978 à 18h 15, à la chapelle.
Je suis allée à la chapelle l'après-midi de 14 heures à 16 heures adorer Jésus.
J'y suis retournée à 17h 30 après avoir donné le goûter aux enfants qui rentraient de
l'école.
Je crois que je me suis sentie attirée à la chapelle à cette heure-là. J'entends
sonner 18h 15 à l'église.
Il n'y avait là qu'une personne âgée, Madame L.(Lericollais)
Je tressaille de joie, car j'aperçois la Lumière prendre toute la place du
Saint-Sacrement, comme les fois précédentes, c'est-à-dire qu'il n'y a plus ni
Saint-Sacrement, ni Autel.
Puis Jésus m'apparaît, les mains tendues vers moi comme pour m'accueillir.
J'étais si heureuse, car je n'avais pas revu Jésus en personne depuis le 2 janvier 1976
(fin de la neuvaine).
Jésus me dit :
"Faites le signe de la Croix."
Il lève les yeux au ciel, joint Ses mains à la hauteur de Sa poitrine, et dit :
"Au Nom de Mon Père des Cieux, Je viens mettre de l'ordre.
Satan vous séduit. Après le neuvième jour des promesses que J'ai faites à l'Humanité,
il est venu mettre le trouble dans Mon Message. Mais écoutez bien ceci :
Jésus me regarde :
"Quand Dieu le Père envoie le bienheureux Michel, la Lumière précède toujours
sa venue et souvenez-vous de Mes Paroles : il viendra de mauvais esprits en Mon Nom, qui
vous séduiront et viendront même dans vos maisons en anges de lumière.* N'y croyez pas,
ils vous induisent en erreur. Soyez sur vos gardes ; vous voilà prévenue. Vous vivez le
temps où Satan est déchaîné dans toute sa force ; mais le temps est tout proche et Je
viens vaincre le Mal."
Puis Jésus baisse les mains comme pour m'accueillir et me dit :
"Vous, Madeleine, qui êtes le seul signe visible pour Mon Message, vous ne
tomberez plus dans l'erreur.
Désormais, Je vous l'ordonne, faites le signe de la Croix dès qu'une lumière vous
apparaîtra."
Jésus me regarde à nouveau, me sourit et dit :
"Si c'est Satan, à l'instant même, tout disparaîtra."
Jésus me sourit longuement, puis me dit :
"La Paix reste avec vous."
Et ce sont les ténèbres.
Les Soeurs étaient parties à la messe de Brucourt ; j'ai supposé que les portes
étaient fermées et je suis vite retournée à la maison écrire, et je me suis enfermée
dans la salle d'eau ; il n'y a que cette porte qui ferme à clef.
Je pouvais à peine écrire, tant je pleurais.
Quelle tristesse j'avais au coeur ; j'étais séduite par Satan, et Jésus, dans Sa
grande Bonté, était venu me le dire.
Comment ne m'en étais-je pas rendu compte ? Il est vrai que ce n'était pas ma faute
puisque je n'étais pas consciente. C'est sans doute pour cela que Jésus était venu me
prévenir, afin que je ne retombe plus dans l'erreur de la séduction de Satan.
Jésus, le Doux, le Sage, était venu me sauver par Sa grande Bonté, Sa grande
Miséricorde.
Il me dit de faire le signe de la Croix à chaque fois qu'une lumière m'apparaîtra.
Je n'y manquerai jamais.
(*) "anges de lumière" cf 2 Cor, 11,14.
"C'est sur cette montagne bénie et sacrée, |
Vendredi 7 juillet 1978 à 14 heures - à la chapelle.
La Lumière m'apparaît à la place du Saint-Sacrement, un peu plus large que
d'habitude.
Je fais aussitôt le signe de la Croix comme Jésus l'avait demandé la fois précédente,
et je dis :
"Si c'est Satan, qu'il disparaisse."
Aussitôt que j'eus fait le signe de Croix et dit ces paroles, j'ai ressenti une paix et
une confiance s'emparer de moi.
Puis Jésus apparaît, me sourit et me dit :
"Dites-leur ce que vous voyez."
Je répète donc tout haut ce que je vois :
"Je vois Jésus assis ; devant Lui une table comme l'autel, mais l'autel qui est dans
la chapelle n'y était plus ; c'était une table toute blanche, comme de la pierre
blanche.
Sur cette table, des livres étaient ouverts, six ou sept, je ne sais pas exactement. Puis
un autre livre, ouvert également, que Jésus tient dans Ses Mains.
Il me dit ensuite :
"Voulez-vous avoir la gentillesse de dire ceci à haute voix ?"
Je répète chaque phrase :
"Attention, vous tous qui tenez voilées les Paroles prophétiques qui vous ont
été remises, le livre que Je tiens entre Mes Mains, c'est le LIVRE DE VIE (16),
que Mon Père vient de Me donner le pouvoir d'ouvrir, et c'est sur cette montagne bénie
et sacrée, lieu qu'Il a choisi, que va se rénover toute chose.
C'est ici que vous verrez la Cité Sainte, la Jérusalem nouvelle." (17)
"Et voici qu'apparaîtra la demeure de Dieu parmi vous. Mais alors se
frapperont la poitrine ceux qui luttent et refusent d'entendre les paroles que cette
humble servante a prononcées.
Vous à qui J'ai demandé d'annoncer Mon Message, vous êtes coupables de laisser le monde
dans l'ignorance de ce qui doit arriver bientôt. Ne vous appuyez pas sur votre propre
réflexion. Pourquoi luttez-vous puisque Je vous ai donné Ma Grâce dogmatique ? Par
pitié, Je vous demande de M'écouter, Mon Coeur déborde de Miséricorde."
Jésus se lève. La Table disparaît. Il me sourit longuement, puis Il me dit :
"Dites au prêtre et à tous ceux que vous rencontrerez ce que vous venez de voir
et d'entendre ; vous vous en souviendrez toute la journée."
Puis Jésus disparaît d'un seul coup et je retombe dans les ténèbres.(18)
16 - Pour le Livre de Vie, cf. Exode 32, 33 ; Psaume 68, 29 ; Daniel 7, 10 ; 10, 21; 12, 1-14 ; Malachie 3, 16 ; Siracide 24, 32 ; Philippiens 4, 3 ; Apocalypse 3, 5 ; 5, 1 ; 13, 8 ; 17, 8 ; 20, 12 ; 21, 27.
17 - Cf. Apocalypse, ch. 21 et 22.
18 - Suzanne A., qui était seule présente, pleura d'entendre Madeleine dire, en faisant le signe de la Croix : "Si c'est Satan, qu'il disparaisse". Elle crut qu'elle doutait ! Madeleine, après l'apparition, lui expliqua ce qui avait eu lieu le 3 février 1978 car l'Abbé L'Horset avait interdit de le lui dire. Et Madeleine s'excusa auprès des soeurs : "Si le Seigneur a permis qu'elle soit là, c'est qu'Il veut qu'elle soit au courant".
QUARANTE-NEUVIEME APPARITION
"Pour la troisième fois, Madeleine, Je vous demande d'être
Mon Apôtre, en accomplissant la tâche que Je vous ai demandée.
Ne craignez pas, vous serez haïe à cause de Moi.
Mais ensuite, s'élèveront des fils de Lumière dans cette ville."
Vendredi 6 octobre 1978 à 9h 15 - premier vendredi du mois, dans la chapelle des Soeurs.
Comme presque tous les jours de classe, en conduisant mes enfants à l'école, je vais
à la chapelle rendre visite au Christ au tabernacle.
J'arrive à 9 heures ; je suis seule.
A 9h 15 exactement (le quart sonne à l'église), la Lumière m'apparaît.
J'ai pensé aller chercher Soeur Bruno, mais je n'en ai pas eu le temps : Jésus m'est
apparu, les mains tendues vers moi comme pour m'accueillir. Il me dit :
"Faites le signe de la croix."
Il me sourit toujours. Ensuite, Il joint les mains et, d'un air triste, Il dit :
"Priez et faites pénitence sans vous lasser."
Son air était grave. Il dit, en secret pour moi :
"Pour la troisième fois, Madeleine, Je vous demande d'être Mon Apôtre, en
accomplissant la tâche que Je vous ai demandée.
Ne craignez pas, vous serez haïe à cause de Moi.
Mais ensuite, s'élèveront des fils de Lumière dans cette ville."
Puis après un silence :
"Aujourd'hui encore vous Me voyez, mais vous ne Me verrez plus, et cependant Je
continuerai de vous visiter par Mon Corps et par Mon Sang."
Après un silence :
"Mais quand cette Croix sera élevée de terre, là vous Me reverrez.
Car à ce moment-là, Je dévoilerai aux Eglises les Mystères qui sont écrits dans le
LIVRE DE VIE qui vient d'être ouvert.
Dites à l'évêque ce que vous venez de voir et d'entendre."
Ensuite, Jésus me sourit et me dit :
"Malgré Mes supplications, ne soyez pas inquiète, vous possédez une sagesse que
nul ici-bas ne possède ; votre calme et votre silence sont les signes visibles de Ma
Parole dans ce monde où l'action et l'intrépidité dominent. Que votre visage reflète
toujours la Présence Invisible.
Je vous le dis, obéissez à votre Supérieur. Lui seul est chargé sur cette terre de
faire la Volonté de Mon Père, mais malheur au monde en péril car il tarde."
Ensuite Jésus me sourit et disparaît. (19)
Mais le 6 octobre 1978 Jésus m'a dit quelque chose qui me concerne et
que je révèle aujourd'hui par écrit.
Quand il m'a dit : " Priez et faites pénitence sans vous lasser ",
son air était grave, il a ajouté en me regardant tristement : " Ne quittez pas
plus dun jour cette ville. Veillez et priez. Attendez chaque jour le retour du fils
de l'homme. Je vous demande de faire ceci par pénitence, votre récompense sera
grande. "
J'ai promis à Jésus de faire ce quil m'a demandé, de le faire par pénitence.
Jésus qui connaît nos pensées savait bien que n'ayant jamais voyagé cela m'aurait fait
bien plaisir de sortir, de voyager un peu, d'aller même à Lourdes.
Mais par pénitence Jésus me demande de ne jamais quitter, pas plus d'un jour, cette
ville, un peu comme une religieuse cloîtrée qui s'est sacrifiée; ainsi je ne dois pas
quitter cette ville, pas plus d'un jour, c'est-à-dire rester à veiller et prier,
et attendre chaque jour le retour du Fils de l'homme.
Bien sûr c'est un grand sacrifice, mais c'est ainsi que je dois faire pénitence, pour la
réalisation du dessein de Dieu, pour l'élévation de la Croix Glorieuse.
Que ceux qui liront ce cahier prient pour moi. Afin que je ne manque jamais de
faire ce que Jésus me demande. Car j'ai promis au Christ de faire pénitence, comme il me
l'a demandé. Et je souhaite toute ma vie lui obéir, ne jamais me distraire par des
voyages, n'importe lesquels que ce soit.
19 - A Dozulé, un matin de 1978, le grand calvaire de pierre tomba. Le Christ eut les bras et les jambes brisés.
MESSAGE QUARANTE-NEUVIEME BIS :
Songe et conversion de Roland Aumont, janvier 1979.
"Mon mari qui est parti à Lourdes en pèlerinage, j'en suis très heureuse pour lui.
Car depuis sa soudaine conversion, il a changé. Il a dit à quelqu'un : "Madeleine
ne peut pas venir avec moi à cause de sa mère âgée (90 ans) et de mes jeunes enfants.
Mais j'espère bien qu'un jour, elle ira non seulement à Lourdes mais à
Jérusalem."
Car je ne lui ai pas encore dit ce que Jésus m'avait dit le vendredi 6 octobre 1978, à
son dernier Message.
Il faut que je vous parle de mon mari, qui n'était pas du tout croyant. Quand il me
voyait aller à la messe le dimanche, il me disait souvent :
"Tu perds ton temps."
Quelques personnes qui connaissaient le Message de Jésus me disaient : " Je ne
vous comprends pas, moi à votre place je le dirais à mon mari ". Je leur
répondais toujours : " Non, jamais, pas avant que l'Eglise affirme la vérité
du Message ".
Mais un jour j'ai fait un rêve, que l'on appelait autrefois un songe : je voyais
Jésus qui me disait :
" il est temps de le dire à votre mari."
C'était au tout début de l'année 79. Et depuis ce jour, quelque chose me poussait
à lui en parler.
Je pensais lui dire le 28 mars, jour anniversaire où j'ai vu la Croix pour la
première fois.
J'ai donc écrit au Père Gires, directeur des pèlerinages de Lisieux. C'est lui qui est
chargé, par Monseigneur, du Message. Je lui demandais la permission de lui dire le 28
mars. Il m'a donné son accord par écrit.
Je m'étais arrangée de lui écrire, pour que mon mari ne soit pas là pour la réponse.
Donc toute la semaine que mon mari était du matin, je n'ai pas eu de réponse.
Et ce n'est que la semaine d'après, que le Père Gires m'a répondu. Mais mon mari était
là. C'était le vendredi 2 Février 1979.
Mon mari m'a demandé: " Qui est-ce qui t'écrit de Lisieux ?"
Je lui ai répondu : "C'est le Père Gires."
"Pourquoi t'écrit-il ?"
Et puis je lui dis : "Il répond à ma lettre."
Quand il a lu la lettre du Père Gires, il m'a dit, assez colère: "Si c'est des
histoires de Bon Dieu, je ne veux pas en entendre parler."
Je lui ai dit : "Je te dirai cela le 28 mars."
C'en est resté là.
Donc le samedi, le dimanche, on n'en a pas reparlé.
Mais le lundi, chose rare, je me suis trouvée seule avec lui, au repas. La Soeur qui venait tous les lundis m'avait fait dire qu'elle ne viendrait pas ce lundi. Maman souffrante était restée au lit, et mes enfants repartis en classe. Enfin j'étais seule avec lui dans notre petite cuisine. Il rentrait de son travail, de l'usine de Dives.
Lundi 5 Février 79, il me dit :
"Ce n'est pas la peine d'attendre le 28 mars pour me dire ce que tu as à me dire.
C'est tout de suite que je veux savoir."
Mon coeur battait fort. Le moment était venu de lui dire ce que j'avais gardé secret
depuis près de 9 ans.
Au fond de moi-même, je suppliais Dieu de m'aider, de m'exaucer de tant d'années de
prières pour sa conversion. Mais j'avais peur ; il me disait 3 jours auparavant :
" Si c'est des histoires de Bon Dieu, je ne veux pas entendre parler".
Je lui ai d'abord donné le brouillon que j'avais fait au Père Gires, afin qu'il
comprenne un peu de quoi il s'agissait. Car je lui écrivais que je lui dirais le 28 mars,
jour où j'avais vu la Croix pour la 1ère fois.
Alors quand il a lu cette lettre ou plutôt ce brouillon, il m'a dit : "Tu as vu une
Croix ? "
Donc aussitôt je lui ai dit : " Oui ". Je lui ai expliqué la 1ère
fois que j'ai vu la Croix, et la 1ère fois que j'ai vu le Christ.
Il m'a écouté. Son visage blanchissait ; il paraissait tout ému de m'entendre. Ensuite
il m'a dit (sa voix tremblait) :
"Toi, Le Christ. Si je l'avais su plus vite, je ne t'aurais jamais dit tout ce que je
t'ai dit. Je m'en excuse ; je m'incline. Je te respecte ; je tombe de haut. Tout est
différent maintenant. Je t'assure que je vais changer, etc. Il en avait les larmes aux
yeux."
On a parlé du Message, comme cela, pendant toute la journée. Puis il a voulu aller à
la chapelle voir les Soeurs. Soeur Bruno l'a reçu. Il est entré à la chapelle avec
Soeur Bruno, s'est mis à genoux, m'a-t-elle dit. Il a dit un Notre Père et Je vous salue
Marie. Je crois qu'il pleurait.
Il n'est pas sorti du tout pendant 3 jours, tout bouleversé qu'il était. Si vous
saviez ce que j'étais heureuse : je l'entendais prononcer le mot de Jésus. Il sait
maintenant que Jésus est là, qu'il est vivant, et parmi nous.
C'est la plus grande grâce que Jésus ait pu me faire, depuis le Message : la conversion de mon mari.
Je n'aurais jamais dû douter de sa conversion. Jésus a dit : "Demandez et vous
recevrez."
Je lui ai tant demandé de fois sa conversion. Chaque pénitence, je l'offrais pour sa
conversion. Et puis j'aurais dû penser à cela : Jésus ne pouvait désunir ce qu'il
avait uni dans le mariage.
Nous ne mettons jamais assez notre confiance en Jésus, qui nous aime tant, et qui veut nous écouter et nous aider.
J'avais peur encore, par la suite, que cette conversion ne soit que
passagère. Mais non. Il a été plusieurs fois à la messe, sans que je lui dise. Je vous
assure que je remercie Jésus de tant de grâces. Et puis aussi, c'est un grand soutien pour moi. Il ferait maintenant n'importe quoi pour me laisser aller à la messe. Et mardi dernier, le 18 sept., nous avons été le conduire à la gare, pour Lourdes, un pèlerinage d'anciens prisonniers de guerre. Il était très heureux, et en paix. Je prie Notre Dame, qu'elle le comble de grâces et de joie, non pas une joie matérielle, qui n'est rien, mais une joie spirituelle, qui le comblera jusqu'à son dernier jour sur cette terre,* afin que cette paix et cette joie deviennent éternelles avec Jésus, qui nous comblera de ses biens. (*) Roland Aumont converti le 5 février 1979, est né au ciel le 21 juin 1995. |
|
M. Aumont, " Cahiers de Madeleine "
"A cause de la désobéissance des prêtres, |
L'Abbé L'Horset et moi avons décidé de faire une neuvaine avec quelques amis.
Neuf jours après, le 6 août 1982, jour de la Transfiguration du Christ, à l'église
paroissiale.
J'aperçois la Lumière.
Je fais le signe de la Croix comme Jésus me l'avait demandé.
Puis je vois Michel l'Archange un peu à gauche du Tabernacle.
Il me dit : "Je vous salue,
Dieu, par Sa grande Bonté, m'envoie rendre témoignage à la Vérité...
Au neuvième jour des promesses faites à l'humanité, Satan vous a séduite
jusqu'à ma venue au premier jour du septième mois (3.1.76 au 1.7.77).
Le fracas que vous avez entendu, c'était moi Michel qui descendais du Ciel d'auprès de
Dieu pour chasser le mauvais esprit qui vous poursuivait.
C'est à cause de cela que vous n'avez pas vu la Lumière qui était présente.
Mon imitateur, lui, sort de terre, mais à cause de la désobéissance des
prêtres, Jésus donne Sa Grâce à tous ceux qui font connaître Son Message, car le
monde ne doit rester plus longtemps dans l'ignorance de ce qui doit arriver demain à
l'aurore.
Mais priez, faites pénitence, le moment est tout proche où l'imitateur sera foulé aux
pieds." Et tout disparaît.
Raccourci vers les Messages | |||||||||||
Retour et autres Raccourcis |
La future Croix depuis Putôt en Auge